Exigeant, perfectionniste, Anthony a fait sa place dans le peloton professionnel depuis 2010. Généreux attaquant, il l’a prouvé en remportant par deux fois le prix de la combativité sur le Tour de France (2015 et 2016). 2017, il est privé de son septième Tour de France suite à une fracture de la clavicule. Quelques mois plus tôt, Anthony avait renoué avec la victoire, chez lui, sur le Tour de Normandie. Il avait marqué les esprits en s’imposant en solitaire sur la première étape et en conservant son maillot jaune de leader toute la semaine. C’était déjà sur ses terres, qu’il avait remporté, 6 ans plus tôt, la Polynormande. À croire que sa région lui réussit : il s’est imposé en 2017 sur le Duo Normand avec son coéquipier Pierre-Luc Périchon. Pour couper avec le vélo, c’est vers la gastronomie que le Normand se tourne. Un jour peut être il sera restaurateur mais d’ici là il s’est fixé l’objectif de gagner au moins une fois loin de la Normandie.
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Retour sur l'étape 4 Dax-Nogaro - Le Tour de France d'EkoïAnthony Delaplace en échappée et Caleb Ewan à une demie roue...Belle journée pour les coureurs Ekoï hier marquée par une nouvelle échappée et un sprint âprement disputé. À 85 kms de l'arrivée, Anthony Delaplace (Arkéa-Samsic) prend les devants en compagnie de B.Cosnefroy. Repris à 25 kms de la ligne, le duo réintègre un peloton en ordre de marche pour disputer le sprint massif sur le circuit de Nogaro. Sprint que l'explosif Caleb Ewan (Lotto-Dstny) manque de peu, battu seulement d'une demi roue par Philipsen. A noter une prometteuse quatrième place de Bryan Coquard. Le sprinteur Cofidis monte en puissance ! A suivre...Voir plus
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Anthony Delaplace remporte Paris-CamembertAvec casque, lunettes et textile EkoïLe Normand de 33 ans a ajouté la dernière course de son territoire qui manquait à son palmarès : Paris-Camembert. Dans un groupe de cinq coureurs, il a surpris tout le monde à un peu plus d’un kilomètre de l’arrivée pour lever les bras en solitaire à Livarot. Anthony Delaplace « J’ai tendance à être trop généreux dans l’effort. Dans les vingt derniers kilomètres, Arnaud Gérard me disait « fais le mariole, n’en fais pas trop ». Pour une fois je l’ai écouté et cette bonne gestion de l’effort c’est ce qui m’a peut-être servi pour gagner aujourd’hui. Quand Valentin Ferron est sorti, il a creusé le trou immédiatement puis on s’est relayé, j’ai géré mon effort. On est revenus sur lui et tout le monde avait envie de souffler. C’est là que j’ai posé la bonne attaque. D’habitude cela ne m’arrive jamais, là, ils se sont regardés derrière.Tout réussit à notre équipe Arkéa Samsic cette année. Mon rôle toute l’année c’est d’être équipier et aujourd’hui j’avais ma chance sur Paris-Camembert. J’avais vraiment à coeur de bien faire sur cette course. C’était ma 13e participation Paris-Camembert. Je n’ai manqué aucune édition depuis que je suis pro. C’est vraiment un bonheur de gagner chez soi. J’avais terminé deuxième en 2016. C’est la course normande qu’il me restait à gagner. Maintenant j’ai un petit problème : j’avais dit un jour sur le ton de la boutade, si je gagne Paris-Camembert, j’arrête ma carrière. Mais franchement je n’ai pas envie de m’arrêter ! (rires) ».Voir plus