Andreas Kron (Lotto-Dstny) s'impose à la surprise générale sur la 2ème étape de la Vuelta

Après un contre-la-montre inaugural très contesté en raison du manque de luminosité, les conditions météo et le parcours final du jour ont poussé les coureurs et les organisateurs à ne pas prendre les temps à l'arrivée mais à 9km de la ligne, avant la montée et surtout la descente de Montjuïc. 

Le début de la course a été marqué par une échappée de 5 hommes dans laquelle figurait Bol, coureur de la Burgos BH. À l'approche du final, les chutes se succèdent et les grands leaders du classement général se relèvent après le fameux passage aux 9 kilomètres.Seul une vingtaine de kamikazes se jouent donc une victoire de prestige dans la capitale de la Catalogne. Dans les pentes les plus raides de la difficulté du jour, véritable juge de paix, on assiste d'abord à une attaque de Remy Rochas (Cofidis) qui avorte d'une souris mais permet à Andreas Kron de contrer et de s'isoler juste avant la bascule.

Malgré un revêtement détrempé et l'accumulation de feuilles mortes tombées en raison de la pluie battante, il parvient à garder une avance précieuse et à s'octroyer une victoire mémorable à deux pas du Stade Olympique de 1992.

Une victoire en forme d'hommage après le décès à l'entraînement de son jeune équipier Tijl De Becker : "Celle-ci est pour toi, Tijl !"

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