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Comment fonctionne l’éclairage d’un vélo ?

Quand on débute le cyclisme ou que l’on achète son premier vélo, on se pose toujours des centaines de questions pratiques sur tout un tas de domaines : diététique, mécanique, entretien, etc. On va tenter d’y répondre avant même que vous vous les posiez. Et, aujourd’hui, on va s’intéresser au choix de l’éclairage d’un vélo.

Voir et être vu : que dit le code la route ?

Lorsqu’on est en vélo, lorsque l’on roule en milieu urbain ou périurbain, il est nécessaire d’être vu à vélo, surtout si vous avez l’habitude de rouler en basse luminosité ou à la tombée de la nuit.

Selon le code de la route, plusieurs équipements sont obligatoires à vélo, dont l’éclairage.
En effet, dans le code de la route, il est stipulé que tout vélo doit être équipé des éclairages et signalisations suivantes :

  • Un ou plusieurs catadioptres arrière (ainsi que sur la remorque si vous en transportez une derrière votre vélo) ;
  • Des catadioptres orange visible depuis les côtés ;
  • Un catadioptre blanc visible depuis l’avant ;
  • Des catadioptres orange sur les pédales.

La nuit ou lorsque la visibilité est faible, il faut compléter ce dispositif par deux feux (sans oublier la remorque si vous en transporter une derrière votre vélo) :

  • Un feu de position fixe dirigé vers l’avant, de couleur blanche ou jaune, et qui ne doit pas éblouir les autres usagers de la route ;
  • Un feu de position dirigé vers l’arrière qui doit être visible de loin lorsque le vélo est en mouvement (il peut être fixe ou clignotant et est souvent de couleur rouge).

Si vous ne respectez pas ces obligations, vous encourez une amende pouvant aller jusqu’à 38 euros, même si généralement il s’agit d’une amende forfaitaire d’un montant de 11 euros.

La nuit ou en cas de mauvaise visibilité, il faut également compléter cet éclairage par le port d’un gilet de haute visibilité (gilet jaune), que vous soyez conducteur ou passager du vélo, dès lors que vous circulez hors agglomération. Le gilet doit obligatoirement être homologué CE pour être valide.
En cas de non port de ce dispositif, vous encourez une amende pouvant aller jusqu’à 150€ même si, en règle générale, il s’agit d’une amende forfaitaire d’un montant de 35 euros.

Quel système d’éclairage choisir pour mon vélo ?

Il existe plusieurs types d’éclairages mais tous ne sont pas compatibles avec l’ensemble des vélos. Donc, selon le modèle de vélo que vous possédez, il vous faudra faire le bon choix en matière d’éclairage.

Depuis plusieurs années maintenant, la plupart des fabricants ont remplacé les lampes classiques ou à ampoules halogènes par des feux vélo à LED qui offrent une durée de vie beaucoup plus longue.
Certains modèles ne proposent qu’un éclairage fixe tandis que d’autres proposent plusieurs modes d’éclairage dont un mode clignotant (courant alternatif) permettant notamment de prolonger l’autonomie de la batterie.

Si votre vélo possède une dynamo (externe ou dynamo-moyeu), vous aurez la possibilité de choisir un éclairage compatible, que ce soit pour le feu avant ou pour le feu arrière. En effet, celle-ci alimentera votre lumière.

Si vous possédez un VAE (Vélo à Assistance Électrique), vous aurez peut-être la possibilité d’alimenter les phares avec la batterie de votre vélo mais, pour cela, il faudra choisir un modèle compatible avec ce système.

Enfin, si vous n’avez aucun des deux systèmes cités précédemment, il vous faudra alors opter pour un éclairage à piles ou avec une batterie à faire recharger sur un port USB ou sur le secteur.

Quel éclairage choisir selon ma pratique du vélo ?

Bien que l’éclairage soit indispensable, que vous utilisiez votre vélo pour vous rendre au travail (vélotaf) en milieu urbain, en loisir sur la route (cyclisme sur route) ou dans la colline (VTT), vous n’aurez pas les mêmes besoins en termes d’éclairage, ni en termes d’intensité lumineuse.

En ville, l’éclairage urbain éclaire relativement bien la chaussée pour voir devant vous. Néanmoins, pour rouler à faible luminosité, vous devrez acquérir un système d’éclairage pour être en toute sécurité et en conformité avec la loi.
Pour l’éclairage avant, si la chaussée est bien éclairée, un phare de 20 à 30 Lumens pourra suffire pour éclairer la route mais en milieu périurbain notamment où les lampadaires se font plus rares, il faudra plutôt vous tourner vers des phares d’une puissance de 100 Lumens. Pour le feu arrière, une puissance de 15 Lumens devrait être suffisante. Mais, en ville, les intersections étant nombreuses, on vous conseille d’opter pour un système d’éclairage arrière qui adopte également un mode de visibilité latérale afin d’être vu par les véhicules qui arrivent perpendiculairement à vous dans une intersection ou lors d’un arrêt à un feu tricolore.
Si vous stationnez votre vélo en extérieur, on vous conseille plutôt d’opter pour un système d’éclairage amovible que vous pourrez emporter avec vous afin de ne pas vous le faire voler.

Pour la pratique du cyclisme sur route hors agglomération, on vous suggère d’adopter un éclairage avant de 300 Lumens minimum. Un modèle avec un faisceau large vous permettra également d’éclairer sur les côtés de la route. Si vous roulez de nuit, il existe des modèles pouvant monter jusqu’à 1000 Lumens mais attention de ne pas éblouir les conducteurs arrivant en face : pour cela, il est recommandé d’incliner l’éclairage vers le bas. Pour le phare arrière (généralement fixé sur la tige de selle), une puissance lumineuse de 100 Lumens est généralement recommandée afin d’être visible à plusieurs centaines de mètres.
Sur route, l’utilisation d’un éclairage arrière est également conseillée lorsque vous roulez de jour, en mode clignotant, afin de vous rendre encore plus visible auprès des automobilistes. Cela est d’autant plus valable s’il y a du brouillard, s’il pleut ou si la luminosité est faible.

Pour la pratique du VTT, vous ne pourrez compter que sur vos propres moyens pour vous éclairer. En conséquence, il vous faudra donc un éclairage d’une forte puissance lumineuse et un faisceau large afin de pouvoir anticiper au maximum les passages techniques. Pour cela, on vous recommande un éclairage de 800 Lumens minimum. L’idéal étant de rajouter une deuxième source de lumière sur votre casque (grâce à une lampe frontale) qui suivra votre regard et vous permettra de balayer l’ensemble du chemin.
Pour le VTT, certains éclairages de vélo fonctionnent avec une batterie qui se fixe sur le cadre.
Enfin, n’oubliez pas non plus l’arrière du VTT : sur des routes fermées à la circulation, une puissance de 15 à 20 Lumens devrait être suffisante, tandis que si vous devez emprunter une portion de route (par exemple pour rejoindre votre domicile ou relier deux portions d’un circuit), optez pour un éclairage plus puissant semblable à ceux utilisés en cyclisme sur route.
Si vous êtes un adepte des raids longues distances et des sorties nocturnes, envisagez l’achat d’un système d’éclairage avec batterie amovible afin de pouvoir le recharger plus facilement, mais aussi de pouvoir embarquer facilement une seconde batterie avec vous lors de votre périple.

Vous êtes incollable sur l’éclairage à vélo ? Que diriez-vous de découvrir maintenant les réponses à d’autres questions pratiques ? Savez-vous comment réparer un vélo ? Comment sécuriser votre vélo ? Comment enlever la batterie d’un vélo électrique ? Comment connaître la taille d’une roue de vélo ? Comment monter un porte-vélo sur une voiture ? Comment accrocher une remorque de vélo ? Comment choisir un casque ? Comment éviter les courbatures après le sport ? Comment remédier aux douleurs du séant ?

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